
Il en est de la poésie comme de la science
De ne pas s’arrêter aux apparences
De chercher au-delà du visible une vérité
De toucher du monde son universalité
Le réel comme tremplin à la projection
Le langage comme limite à la description
Chacune décrit, avec la raison ou l’imaginaire
Les rouages de la vie et de ses mystères
Et lorsqu’elles font un pas de côté
Naissent la beauté et la nouveauté
L’image poétique éveille l’émotion
La théorie scientifique ouvre un sillon
Bien sûr la raison a ses extrêmes dogmatiques
Comme la forme peut enfermer la poétique
Bien sûr l’univoque est du ressort de la science
Quand la poésie joue des sons et des sens
Dans la maïeutique des mondes
Mystères et élucidations se répondent
Dans leurs quêtes de cet absolu (méta)physique
L’humain est un médium lunatique
A l’humilité souvent défaillante
Plein de croyances inconscientes
Si au lieu d’être attirés, nous étions poussés ?
Et si le hasard était synchronicité ?
Dans le carcan des mots
Sous la loi de l’ego
Les parcelles éclairées de la réalité
Ne sont que des visages de la Vérité.
Peut-être l’ingrédient spirituel
Manque-t-il à l’appel.
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