Il en est de la poésie comme de la science
De ne pas s’arrêter aux apparences
De chercher au-delà du visible une vérité
De toucher du monde son universalité
Le réel comme tremplin à la projection
Le langage comme limite à la description
Chacune décrit, avec la raison ou l’imaginaire
Les rouages de la vie et de ses mystères
Et lorsqu’elles font un pas de côté
Naissent la beauté et la nouveauté
L’image poétique éveille l’émotion
La théorie scientifique ouvre un sillon
Bien sûr la raison a ses extrêmes dogmatiques
Comme la forme peut enfermer la poétique
Bien sûr l’univoque est du ressort de la science
Quand la poésie joue des sons et des sens
Dans la maïeutique des mondes
Mystères et élucidations se répondent
Dans leurs quêtes de cet absolu (méta)physique
L’humain est un médium lunatique
A l’humilité souvent défaillante
Plein de croyances inconscientes
Si au lieu d’être attirés, nous étions poussés ?
Et si le hasard était synchronicité ?
Dans le carcan des mots
Sous la loi de l’ego
Les parcelles éclairées de la réalité
Ne sont que des visages de la Vérité.
Peut-être l’ingrédient spirituel
Manque-t-il à l’appel.
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Et si aimer c’était se souvenir ?
Comme ce goût d’enfance oubliée,
Une enfance d’âmes
Quand elles jouaient à la Vie
Dans d’autres costumes, d’autres familles.
Et si aimer c’était reconnaître ?
Un lieu, un goût, une odeur,
Une vibration qui s’accorde à la sienne
Réveillant cette excitation des découvertes
Et des aventures qui font grandir.
Et si aimer c’était renouer ?
Avec ces temps d’avant maintenant
Toujours présents dans une mémoire vive
Avec cet espace commun, joyeux,
Qui s’élève en nous éveillant.
Et si aimer c’était lire ?
Cette carte aux trésors invisible
Qui nous fait partir à la recherche
De cet inconnu que nous sommes,
De cette trame commune qui nous anime
Et si aimer c’était accueillir ?
Les entre-mondes, les mystères,
Les oublis de l’enfance,
Les mémoires de la vieillesse,
Les signes sur le chemin
Et si aimer c’était tout cela ?
Tout ce chemin de l’amnésie aux souvenirs,
De soi, de l’autre, de la trame ;
Tous ces rires et ces frissons
Qui réveillent les âmes.
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Je ne suis pas un territoire. Je suis une mère, une puissance créatrice, une force de Vie, une sage parmi les sages. Ne me morcelle pas. Marche sans frontières à ma rencontre, à ta rencontre.
Je me suis forgée aux feux et aux déluges. J’ai fait fleurir la vie de mille façons, dans tous les extrêmes. Des graines d’étoiles sont venues me soutenir et imprègnent ma conscience. Ma conscience habite chaque élément. Chaque élément contient une sagesse, chaque sagesse un enseignement.
Tourne ton cœur vers moi, je suis une étoile comme celles que tu convoites, que tu appelles de tes désirs. Ma sagesse s’exprime par toutes les médecines millénaires, ancrée dans les règnes qui m’habitent.
Je hurle à travers le loup et le vent, je chante à travers la baleine et le chamane, je guéris par la plante et la voix, j’éveille avec la pierre, j’enrage dans la tempête, je nettoie par la flamme, j’abreuve par la rivière, je nourris par le sol. Mon cœur bat dans le tien.
Tu lances ton ancre dans le ciel, tu veux t’éveiller en regardant un infini lointain d’où tu serais venu, en explorant des temps anciens que tu aurais vécus et tu changes de nom, tu revêts d’autres identités, tu dénigres ton corps, et tes sens sont insensibles à ma sagesse. Tout cela n’est que vêtements dont tu te pares, les pensant plus beaux et meilleurs que ta simple peau d’humain fragile.
Dénude-toi ! toi qui te caches sous tes vêtements. Dénude-toi ! toi qui te caches derrière ton identité. Viens marcher pieds nus
sur ma peau. Plonge dans mes eaux. Vois mon intimité car c’est la tienne que tu rencontres.
La gravité maintient ton corps sur moi mais ton esprit regarde en l’air, vers d’autres planètes et étoiles. Regarde en bas ! tout est là ! Je suis aussi une étoile qui brille dans l’espace, je navigue dans son immensité. Regarde en bas ! tout est déjà là. Le temps, l’énergie, la conscience, tout ce que tu cherches le nez en l’air est là, devant toi, sous tes yeux, sous tes pieds, entre tes mains. Respire-le, hume-le, imprègne-toi de ces sagesses et deviens. Deviens la roche, la plante, l’animal, l’eau, le feu, le vent, la terre. Prends part à tout cela. Prends ta place dans cette essence. Deviens cet humain debout et conscient.
Plante ton essence en moi, profondément. Ces racines ne te rendront pas immobile. Elles seront l’assurance de ton altérité, traversé par les courants de Vie. Plante tes racines en moi, elles seront tes oreilles. Entends mes chants et mes enseignements !
Entends ! Ce que tu fais sur le tissage du temps vibre en tout point. Le temps ne coule pas, il est là, une toile tissée dans l’univers sur laquelle tu marches. Chaque pas que tu poses, chaque fil que tu croises et empreintes, se répercute dans l’avant et l’après, dans l’ici et l’ailleurs.
Regarde-toi, regarde-moi ! Reviens dans cet ici et maintenant et réalise ma force et ma puissance que je partage avec toi, humain debout et conscient. Renoue avec moi des liens d’amour et de respect et dans tes mains et ta voix couleront les silences et les sons d’une magie qui n’est qu’une science oubliée. Baisse les yeux, non pas de contrition mais d’excitation face aux trésors qui se révèlent à toi, si près, sur cette planète-étoile que je suis.
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Tu as éteint la lumière en partant,
Laissant la nuit dans l’appartement
Éclairé par les traces que tu as laissées ;
Et dans l’air cette effluve parfumée.
Tu es mon exhausteur de goût
Quand tout devient flou,
Tu édulcores les moments partagés
Dans les silences, les mots, les gestes échangés.
Tu épices les instants fades
De ton rire cascade,
Tu relèves l’anodin
Comme l’œuvre d’un magicien.
Chaque retour nous rapproche du dernier aller,
Celui qui verra la lumière toujours allumée,
Ce parfum deviendra odeur
Et ta main sera toujours proche de mon cœur.
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